Tiens Laure, c’est pour toi…

Si vous êtes confiné avec de la farine de blé noir alors ça va, vous allez pouvoir tenir quelques temps. Le blé noir de Bretagne qui fêtait ces jours-ci ses 10 ans d'IGP (Indication Géographique Protégée). C'est pas moi qui le dit, c'est François-Régis Gaudry sur France Inter.

Après cette brève introduction, entrons dans le vif du sujet que constituent les ingrédients :

• 150 g de farine de blé noir
• 2 œufs
• 20 cl de crème fraîche
• 100 gr de beurre fondu
• 1/2 verre de lait
• Sel

Soyons clair : si je veux une recette vegan je peux remplacer la crème fraîche par les crèmes de riz, d'amande, d'avoine ou autre. Mais les oeufs je sais pas. De plus, si je prépare un Kig ha Farz pour un vegan il est préférable qu'il ne comprenne pas le breton.

Plutôt que lait et crème, il est possible de mettre un yaourt (nature plutôt qu'à la fraise quand même). Le principal est d'arrivé à un résultat convenable, c'est à dire que la pâte doit être à la fois épaisse et liquide. Si je cuis des légumes pendant ce temps, je peux récupérer deux ou trois cuillères à soupe de bouillon que j'ajoute à ma pâte.

Pour cela, battre les oeufs dans un saladier (qui supporte le micro-onde) façon omelette. On ajoute alors tout le reste et on fouette (ou on touille c'est selon) c’est prêt. Ensuite, la pâte qu'on la laisse reposer ou pas... je n'ai pas remarquer de différence.

Les choses sérieuses peuvent démarrer

Le saladier va dans le micro-onde pendant 3 minutes à puissance maxi. Et là, quand on le sort on se dit (putbip d'encubip de sa race). En effet, c'est pas joli, joli : c’est cuit et solide sur les bords, c’est encore liquide au centre…

Allez, on a confiance et on ne se laisse pas abattre. On touille tout cela à la fourchette. Il faut bien briser tout ce qui est solide jusqu'à ce que le résultat soit encore pire que précédemment, c'est à dire une sorte de bouillasse.

On remet le tout au micro-ondes pour 3 nouvelles minutes de cuisson, toujours à fond. Là, après trois minutes... Wahou ! Pas mal. On peut commencer à labourer à la fourchette (mon père a même dit qu'il était aussi bon que celui de Lanhouarneau).

Ici, il fut très apprécié en le réchauffant aussitôt à la poêle avec la noix de beurre dite "une Yvon Etienne" (en cliquant sur son nom vous trouverez quelques recettes supplémentaires).